Le building information modeling ou BIM, est une façon très informatique d’aborder la conception, la construction et aussi l’entretien d’un bâtiment. Selon cet article, bien que le BIM soit devenu viral ces dernières années, son développement aurait plutôt débuté dans les années 70.
Dans le monde idéal du BIM, un bâtiment peut être construit dans ses moindres détails avant même la première pelletée de terre. Toujours dans ce monde idéal, aucune surprise de devrait plus jamais survenir pendant la construction puisque tous les problèmes auront déjà été gérés à l’étape de la construction virtuelle.
Toute l’industrie devant s’adapter à ces nouveaux espoirs, plusieurs efforts d’ingéniosité, de créativité et de planification que les entrepreneurs pouvaient apporter en période de construction doivent de plus en plus être intégrés dans les modèles, et ce, avant même que le choix final ne soit décidé par le client.
C’est le progrès, on ne peut pas être contre ça. Mais si on construit dans le virtuel, est-ce qu’on sera payé en monnaie virtuelle? Est-ce qu’il y aura des CCQ, CNESST, SEAO, OIQ, CMEQ, etc. virtuels aussi pour aller avec? À quelle étape seront nous invités à participer? Si on reste dans son coin à attendre que le téléphone sonne, il est fort possible que ces questions seront répondues par d’autres avant même qu’on aille la chance de tenter une réponse.
De partager notre expertise sur internet pourrait paraître contre-intuitif dans un marché où on cherche à protéger nos acquis, notre savoir et notre clientèle. Toutefois, dans le contexte où la conception – et la construction – devront être rapides comme l’éclair, ma prédiction est que les réponses aux questions devront être tout aussi rapides. Ceux qui répondront le plus vite seront avantagés et les autres, vite oubliés.
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